Religion et double standard au Maroc

C’est triste le double standard que véhiculent la religion, la culture et les traditions. Par exemple, quand une jeune fille handicapée se fait violer en plein jour dans un autobus, comme ce fut le cas à Casablanca en 2017, ni les passagers ni le chauffeur ne se sont dit qu’en tant que musulmans, ils avaient le devoir d’intervenir pour protéger la victime. Par contre, dès que la foule voit des femmes portant une jupe jugée trop courte (événement survenu à Inezgane en 2015), elle se déchaîne et inflige une punition collective aux soi-disant fautives. Donc, pour la plupart, la religion n’est pas un ensemble de valeurs de bienveillance, de solidarité, d’entraide, de partage, etc. Elle n’est pas non plus un réseau organisé apportant du soutien aux réfugiés africains, aux détenu.es politiques, aux personnes marginalisées économiquement, ou tout autre groupe vulnérable. La religion se réduit tout bonnement à un ensemble de dogmes et de rituels, coupés d’équité sociale.

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