Sonia Terrab, Shamablanca (Biarritz : Séguier-Atlantica, 2011)

imagesSexualité, drogue, religion, toutes les hypocrisies et les carcans d’une société engoncée dans ses contradictions sont disséqués sous la plume de Sonia Terrab. Le roman, très visuel, débute avec le profil Facebook de Shama, et jongle entre les « statuts » et «messages» qui rythment les pages de ce carnet intime s’étalant sur huit mois. Les mots, parfois très crus, sont destinés à interpeller le lecteur et lui faire éprouver la colère de Shama. Celle qu’elle ressent envers la société, mais aussi et peut-être surtout, celle qu’elle ressent envers elle-même, causée par sa propre lâcheté qui l’enfonce dans l’immobilisme. On décèle la souffrance de celui ou celle qui vit comme un étranger dans son pays et qui survit grâce à l’espoir de s’échapper pour fuir cette identité imposée. (Extrait de Marianne Roux – Bouzidi).

Ce contenu a été publié dans Femmes, Femmes : écrits féminins, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.