Radhiyah fait partie des esprits qui ont brillé en Andalousie durant les 10ème et 11ème siècles. En effet, celle-ci a été surnommée «l’Étoile Heureuse», parce que ses vers et ses histoires élégantes font l’admiration des salons princiers aussi bien en Andalousie qu’en Orient. En fait, elle est applaudie des savants partout où elle va.
Pour certains historiens, Radhiyah symbolise l’amour d’un père pour son fils : comme celle-ci était une esclave, Abd ar-Rahmane, calife omeyyade à Cordoue, l’a achetée et l’a offerte à son fils Labibe al-Fata, pour qu’elle brille dans son salon. Ce dernier l’épouse. Ensuite, les deux époux font un pèlerinage à la Mecque autour de 964.
Radhiyah est décédée autour de 1032, alors qu’elle était centenaire.
Sources consultées :
Gustave Le Bon, La civilisation des arabes (Paris : Librairie de Firmin-Didot, 1884), 429.
Abd al-Hadi Tazi, al-Mar’ah fi tarikh al-gharb al-islami (Casablanca : Fennec, 1993), 215.