Le Maroc adopte une dualité juridique : un droit laïc, souvent inspiré des codes français, et un droit islamique. En effet, à quelques exceptions près, le droit laïc, produit des temps modernes, régit la vie publique, c’est-à-dire les transactions qui se font traditionnellement entre les hommes, pendant que la loi islamique régit la vie privée, c’est-à-dire les relations entre les femmes et les hommes. En d’autres mots, les hommes sont codifiés comme étant aptes à évoluer avec leur temps, pendant que les femmes sont condamnées à demeurer un « l’éternel féminin ». Il est temps de démasculiniser le système juridique.
Extrait de mon livre Le Sexe Nié (p. 205)