Mariée à un homme violent qui a 40 ans de plus qu’elle, Zobida s’est enfuie. Elle recouvre alors la liberté et son corps. Illettrée, elle décide de raconter ses aventures érotiques par l’entremise d’un amant lettré. Elle raconte également comment elle a initié Leila, une jeune fille à l’amour … dans le plus grand secret bien sûr, parce que : « ce pays a décidé de bannir le sexe et de se voiler de fausse vertu.»
Si La traversée des sens se veut être l’un des premiers romans érotiques qui soit écrit par une femme marocaine – Nedjma s’identifie comme telle -, ce roman renseigne plutôt sur le statut inférieur des femmes.