Fatiha Boucetta, Anissa captive (Casablanca : EDDIF, 1991)

S’il y a un livre qui réussit à raconter avec horreur le conditionnement social que de nombreuses femmes subissent dans leur milieu familial dans le but d’en faire des êtres serviles, c’est bien l’autofiction de Fatiha Boucetta. En racontant son enfance et son adolescence, Anissa jette la lumière sur les dynamiques de violence, de déni et de destruction qu’elle vit dans son milieu familial, si bien qu’elle atteint l’âge adulte sans jamais devenir adulte.  Ce faisant, elle est incapable de vivre une vie qui lui ressemble. Elle se trouve piégée d’avance, parce que partout où elle est, elle fait plaisir à tout le monde, sauf jamais arriver à être elle-même.  

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