Rachida Yacoubi, Ma vie, mon cri (Paris : Paris-Méditerranée, 2003)

Du courage, Rachida Yacoubi n’en manque pas. Lorsqu’à 43 ans, elle prend la plume pour écrire sa vie, ses enfants se moquent d’elle. En effet, qui pouvait prévoir que cette femme au foyer, armée de son seul Certificat d’Études, deviendrait un jour l’auteur d’un livre aussi cru que Ma Vie, mon Cri ? Ce revirement, Yacoubi ne le doit pas à la découverte subite de son talent d’écrivain, mais à sa destinée : celle-ci s’est fait un devoir de témoigner, de raconter comment une jeune femme de bonne famille se voit plonger, du jour au lendemain, du nid douillet de la bourgeoisie casablancaise dans l’univers sordide des bidonvilles. Pourtant, son crime est d’avoir dit non à la soumission maritale.

Ce contenu a été publié dans Femmes, Femmes : écrits féminins, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire